"L'exil est une espèce de longue insomnie" (Angle Terre Noël 2011)
Tic tac,
Tic tac dong.
Les fêtes de fin de l'an se rapprochent. Accueillies avec impatience ou réticence selon les individus pour des raisons personnelles et d'autres plus universelles. Si Noël reste noël, inamovible, je me disais que, peut être, fêter une nouvelle année, à une autre période, quand l'hiver est derrière soi ainsi que son mal de foi(e) ce pourrait être une bonne chose. Ou revenir à des temps plus païens. Fêter la saison sombre puis la lumineuse. Multiplier les célébrations en suivant le passage des saisons, ce qui rendrait peut être moins fatidique ce fameux rappeldesépisodesprécédents introspectif. Surtout quand on a l'impression que hier encore, on se faisait dans un coin de la tête le bilan de l'année précédente et qu'on redoute plusqu'unpeu de refaire un nouvel état des lieux. Mais l'année si elle est vieille, est pour quelques jours encore celle de deux mil onze, alors il reste encore un peu de temps d'ici là pour fouisser parmi les feuilles mortes.
Le rien-à-voir du texte sous le dessin. Parcequeçavabiencinqminuteslesétatsd'âme.
J'ouvre ces derniers temps nombreuses boîtes à trésors et merveilles. Je parle des jeux qu'on appelle de société, de plateau, de jenesaisquoi. Que ce soit dans un magasin (qui souvent vend également des jouets en bois... mmmh les effluves!) ou chez des joueurs/associations bien fournis. L'émotion est la même. Beaucoup de jeux sont des bonheurs à contempler, à humer, à toucher, à feuilleter. Et ce, même si l'on n'est pas adepte du genre. Je ne le suis pas (du moins je crois que le moment que je préfère c'est quand je manipule, retourne, ouvre, déballe un jeu) et peut même dire, sans rougir être sacrément pas douée. Peut être que j'aime manipuler ces boîtes parce que j'y retrouve une âme d'enfant, quand, même si on n'avait pas l'âge de comprendre les règles, on pouvait avec pions, cartes, plateaux et autres déjà s'inventer de belles histoires.
(Et le dessin n'est pas tant que cela hors propos. Il fait référence à un conte, une partie d'un jeu où il faut raconter des histoires. Il était unefois).
Nous ne sommes qu'à une vingtaine de jours de la fête des fous. Mais ladite masquarade, même si elle n'existe plus, n'a jamais, aujourd'hui encore, aussi bien porté son nom.